Lectorat,

je voudrais bien te faire une critique bien étoffée, pleine de commentaires intelligents. Malheureusement, les seuls commentaires que je dois écrire en ce moment, ce sont ceux des bulletins de mes élèves. Inévitablement, m’asseoir devant l’ordi finit par me provoquer une envie d’écrire semblable à une crise d’urticaire, alors voici quelques mots sur ce que je grignotte.

La vérité sur l’affaire Harry Quebert de Joël Dicker
Publié dans un format tout sauf pratique, le prix Goncourt des lycéens aurait pu être un roman de plage magnifique. Faute de plage, il est en train de devenir un roman de bain. C’est le récit, qui semble presque réel, d’un écrivain dans la trentaine dont le syndrome de la page blanche sera soulagé par la découverte du squelette d’une jeune fille de 15 ans disparue il y a une trentaine d’années…dont le meurtrier est probablement le mentor du jeune auteur.
On y retrouve la Nouvelle-Angleterre de Stephen King, dépeinte par un Suisse comme s’il était américain et avait grandi au Maine.Une intrigue bien ficelée, qui me fait me prendre la tête à force de voir mes soupçons et hypothèses réfutés. J’en suis au deux tiers et c’est un délice.

Le livre sans nom et son (ou ses ?) auteur(s) anonyme(s)
Je suis encore décalée littérairement, tout le monde l’a probablement lu. C’est ce petit roman à la sauce Tarantino qui dépucelle mon Kobo.Je ris beaucoup dans le métro. C’est une histoire sombre, dans un petit bled perdu, avec beaucoup de sang, mais quand le mercenaire du village s’appelle Elvis, difficile de ne pas rire. Paraît que les deux autres de la trilogie en valent aussi le coup.

Quand je me serai retrouvée un semblant de vie entre deux bulletins et des travaux, j’irai me chercher La fiancé américaine d’Eric Dupont…peut-être qu’elle partira avec moi dans mes valises pour la plage, cette fameuse fiancée !